Jean Anglade

Jean Anglade est né le 18 mars 1915 dans le hameau des Bonnets, au village d’Escoutoux. Il est le fils d’un ouvrier tué pendant la Première Guerre mondiale et sa mère est servante. Lorsqu’elle se remarie avec un charretier en 1920, Jean travaille lui aussi à cette activité. Il se marie en 1935 à une institutrice, Marie Ombret, en Haute-Loire.

Il parvient à intégrer l’école normale d’instituteurs de Clermont-Ferrand. Sa mobilisation au début de la Seconde Guerre mondiale lui impose une coupure dans son activité jusqu’à l’armistice. Il devient finalement professeur de français dès 1944 à l’école nationale professionnelle de Thiers (aujourd’hui le lycée Jean Zay). Il était ainsi présent lors de la Libération de la ville des occupants par les maquisards. Deux ans après la fin de la guerre, il obtient l’agrégation et devient professeur d’italien au Lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.

Jean Anglade publie son premier roman, Le Chien du Seigneur, en 1952 et continue cet exercice toute sa vie en faisant paraître presque annuellement une nouvelle oeuvre jusqu’en 2015. Dans nombre de ces ouvrages, il met l’Auvergne à l’honneur et met en scène plus particulièrement la région thiernoise et ses couteliers notamment dans Les Ventres Jaunes. Pour l’ensemble de sa carrière et sa contribution au patrimoine français et bien sûr au terroir auvergnat, il reçoit en 2016 la distinction de chevalier de la LH, un peu plus d’un an avant son décès, à 102 ans, le 22 novembre 2017.

Categories Portraits de résistants

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