Lorsque la guerre éclate, Joseph Bert est garde champêtre et père de cinq enfants et vit avec sa famille un peu à l’écart de Châteldon dans le village de Gimet. Il est arrêté le 20 avril 1944, suite à une lettre anonyme envoyée à la Gestapo, l’accusant de dissimuler des armes et des munitions de guerre pour aider les réfractaires du STO et les maquisards.
Durant sa captivité avec un autre proche de la Résistance, ils souffrent tous deux de mauvais traitements avant d’être envoyés le 2 juillet de la même année par un des trains de la mort vers Dachau. Pendant ce convoi, son co-détenu Albert Cognet, décède. Cependant, Joseph revient du camp dans un état déplorable, blessé. Remis de cette épreuve, il est employé à la CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) à Lachaux. 20 ans après son arrestation, il est décoré de la LH puis meurt en 1974 dans cette même ville.