Entre appropriation de l’espace public et commémoration
entre mémoire et histoire
Les plaques commémoratives occupent une place importante dans les villes tels des marqueurs historiques. En effet, elles s’inscrivent dans l’espace urbain d’une manière particulière, signalant une appropriation du lieu tout en ayant l’ambition d’avoir un impact mémoriels, pédagogique sur leurs lecteurs.
Par exemple, 1 300 plaques commémoratives ont été apposées sur les murs de Paris dès la fin de la Seconde guerre mondiale. Dans une sorte de quête contre l’oubli, Philippe Apeloig a sillonné les rues de la capitale à leur recherche. Pour lui « ce sont vraiment des lieux de mémoire, de ce qui s’est passé pendant la période de l’Occupation allemande ».
Il n’est pas utile d’aller jusqu’à la capitale pour trouver au détour d’un parc, d’une rue, d’un monument des plaques, rappelant un héros, ou un événement. Un jeu de piste mémoriel et historique que nous vous invitons à pratiquer. Il vous fera décourvrir les trésors cachés de votre ville.
Ces plaques sont donc des objets d’histoire autant que des supports de mémoire. Un vecteur de transmission également sur lequel l’association des Boucles de la mémoire va s’appuyer pour ne pas oublier!