Localisation : Communes de Bourg Lastic, Briffons, Herment et Messeix
Mode de déplacement : Motorisé (Voiture – Moto)
Distance : 60 km
Durée : 1h20
Attention, en saison hivernale de prévoir les équipements adaptés.
Accessibilité aux personnes à mobilité réduite
Pourquoi ? Ce circuit vise à valoriser l’histoire des résistants fusillés à Bourg-Lastic.
Où ? L’itinéraire effectue une boucle en partant du bourg d’Herment jusqu’au camp militaire de Bourg Lastic, en passant par les villes de Briffons et Messeix.
Intérêts ? En apprendre plus sur l’histoire souvent méconnue des fusillés de Bourg Lastic, ainsi que sur le patrimoine culturel des alentours.
Carte :

Présentation détaillée de la randonnée
Première étape : La collégiale Notre-Dame de Herment
Bâtie au XIIe siècle par le conte Robert II, l’église collégiale Notre-Dame d’Herment a été construite dans un style roman. Elle est une des plus imposantes d’Auvergne, avec 53 mètres de long sur 20 mètres de large. Édifiées en contre-pente, les façades nord et sud possèdent une variété importante de modillons (éléments d’architecture permettant de soutenir une corniche).
« Le portail occidental a gardé ses peintures anciennes. Un imposant escalier de quinze marches permet d’accéder à la nef. Les bas-côtés sont éclairés par de vastes “oculi” (ouvertures rondes qui font entrer la lumière extérieure)¹. »
Elle est classée comme monument historique depuis 1862.
Deuxième étape : La promenade des Murs à Herment
Construit au sommet d’une butte à 830 mètres d’altitude, le bourg d’Herment est encerclé par une promenade de tilleuls et d’ormeaux plantés à l’endroit même du tracé d’anciens remparts médiévaux. La Promenade des Murs surplombant le bourg et les campagnes alentours permet d’avoir un beau panorama sur le massif du Sancy, les volcans d’Auvergne, le plomb du Cantal et les monts du Limousin². Cette promenade vous permettra de découvrir le bourg d’Herment anciennement fortifié.
Troisième étape : L’église Sainte-Madeleine de Briffons
Bâtie au XIIe siècle, l’église de Briffons dépend de l’abbaye Port-Dieu dans le Limousin. Quelques éléments de l’édifice sont dans un style roman (comme la nef), mais le reste a été modifié au XVe siècle dans un style gothique. Orienté est-ouest, l’édifice est légué en 1719 au petit séminaire de Clermont-Ferrand. Le clocher surplombant le narthex (avant nef) a été reconstruit dans les années 1870. Les vitraux quant à eux plus récents, ils datent de 1886 et sont l’œuvre de Félix Gaudin³.
Le bourg de Briffons possède des maisons à l’architecture atypique datant du XIXe siècle. Elles sont construites dans un style traditionnel, en pierres naturelles provenant de carrières locales⁴. Il existe également des fours à pain, nommés fourniales :
« Chaque lieu-dit avait autrefois son four à pain, les habitants se réunissaient chaque semaine pour faire cuire leurs pains qu’ils conservaient environ une semaine. Il n’en reste que très peu sur la com dont un est très bien conservé⁵ ».
De Briffons à Messeix, vous flânerez au travers d’une campagne bucolique, recelant une flore riche et variée.
Quatrième étape : Messeix – Le musée Minérail à Messeix
Le musée de Messeix propose des reproductions d’exploitations minières, des bâtiments et matériaux gardés en l’état depuis la fermeture de la mine après un siècle et demi d’exploitation.
« L’ensemble du processus est ainsi visualisé de manière ludique : de l’extraction de l’anthracite à l’expédition par voie ferrée, avant de découvrir les installations d’origine et beaucoup de détails concernant la vie des mineurs⁶. »
C’est notamment cette exploitation de la mine d’anthracite qui a permis de créer le village de Messeix⁷. Le musée est labellisé « Ensemble Industriel Remarquable », et est classé une étoile au Guide Vert-Michelin.
Seconde Guerre mondiale : Le 12 juillet 1944, des mineurs de Messeix sont arrêtés par la Wehrmacht. Parmi eux, 7 seront fusillés au camp militaire de Bourg-Lastic pour avoir coopéré avec des maquisards dans l’embuscade contre l’armée allemande à Chavanon le 7 juillet 1944.



Cinquième étape : Le monument aux morts de Messeix
Le monument aux morts de Messeix est érigé en la mémoire des soldats ayant perdu la vie durant la Première Guerre mondiale. Une plaque commémorative est rajoutée pour honorer les hommes ayant perdu la vie durant la Seconde Guerre mondiale. On retrouve les noms des 7 mineurs fusillés au camp militaire de Bourg-Lastic.
Sixième étape : L’église Saint-Pierre de Messeix
L’église datant du XIIe siècle est un mélange des styles architecturaux romans et gothiques. Elle est inscrite aux Monuments historiques depuis le 20 juillet 1916 grâce à son portail occidental gothique, avant de classe aux Monuments histotiques , l’ édifice dans sa totalité en 1980, l’autel du tabernacle et du retable qui datent des XVIIe et XVIIIe siècles en 1982⁸.
Septième étape : Le collège Willy Mabrut de Bourg-Lastic
Portrait de Willy Mabrut :
Willy Mabrut est né en 1907 dans la commune d’Orcines, à une dizaine de kilomètres de Clermont-Ferrand⁹. Ses parents sont des instituteurs et ont quatre garçons. Après ses études de médecine à Clermont-Ferrand il décide de s’installer dans la commune de Bourg-Lastic où il devient médecin généraliste¹⁰. Animé par un profond humanisme et une passion pour son métier, il procure des soins aux habitants des environs de Bourg-Lastic et ceci à toutes les saisons en empruntant sa voiture, à pied ou à skis¹¹. Cette détermination fait du docteur un homme respecté et apprécié de tous dans le secteur de Bourg-Lastic. Politiquement, Willy Mabrut est un socialiste. Membre de la SFIO, il est témoin de l’espoir des années Front Populaire de 1936 à 1938, mais atteste également sur la scène européenne du comportement agressif de l’Allemagne et de son nouveau chancelier depuis 1933, Adolf Hitler¹². Après la défaite française et l’occupation du territoire par les Allemands, le docteur Mabrut décide d’entrer en résistance. L’appel lancé par le Général De Gaule, le 18 juin 1940, et avec lui les débuts d’une organisation de résistance, décide Willy Mabrut à entretenir dans sa région des contacts avec d’autres personnes qui refusent, elles aussi, l’occupation de la France¹³. Dans leur ouvrage consacré aux maquis de la région de Besse, messieurs Delquaire, Maynard et Trapenat, rapportent un extrait du journal n°38 « Résistance d’Auvergne » parue en avril 1980. Celui-ci nous apprend que le docteur Mabrut est contacté par Londres en 1941 afin d’identifier sur son territoire des terrains pouvant accueillir des atterrissages ainsi que des parachutages¹⁴. En contact avec Londres, Willy Mabrut possède une radio, il se fait appeler « Charles » lors des différentes communications¹⁵. En 1942, le docteur devient chef des M.U.R dans le secteur de Bourg-Lastic, « Charles » détient ainsi un rôle d’importance au sein de la résistance.
Après l’invasion de la zone libre en novembre 1942, le régime de Vichy décide d’instaurer en janvier 1943 la milice, un groupe paramilitaire chargé de venir en aide à la Gestapo pour traquer les réseaux de résistance. Cette situation complexifie les conditions de vie des résistants sédentaires, qui doivent redoubler de prudence. Ces derniers sont des résistants qui ne rejoignent pas les maquis, mais qui gardent leurs identités et poursuivent leurs activités professionnelles. Willy Mabrut décide de garder son rôle de médecin de Bourg-Lastic. À ce titre, il aide les réfractaires au S.T.O en leur délivrant de faux certificats médicaux, mais également des fausses cartes d’identité et d’alimentations¹⁶. Dans cette tâche, il est aidé par Maurice Piedpremier, directeur du cours complémentaire de Bourg-Lastic¹⁷. Mais la poursuite de ces activités au sein de la résistance attire les regards allemands, ce qui le contraint à rejoindre le maquis et à cacher sa famille en septembre 1943¹⁸.
Willy Mabrut poursuit son implication dans la résistance et devient un des principaux organisateurs des maquis de la région. Il est alors appelé « Tonton ». Avec l’arrivée de nombreux réfractaires au S.T.O, les rangs de la résistance connaissent une augmentation très importante de leurs effectifs¹⁹. Cela représente un enjeu de taille pour les organisateurs des réseaux de résistance qui doivent ainsi subvenir à un besoin toujours plus croissant en vivre, tenues, hébergements, armes et munitions²⁰. Dans ce contexte, Willy Mabrut se démarque de par ses compétences d’organisateur qui parvient à créer et coordonner des hommes autour de Bourg-Lastic. En mai 1944, « Tonton » est désigné chef civil du réduit de Saint-Genès-Champespe. Situé à près de 1000 mètres d’altitude, le réduit s’installe à proximité du hameau de Laspialade et le poste de commandement est installé au lieu-dit « les Maisons », dans deux bâtiments agricoles laissés à l’abandon. Après l’installation à Saint-Genès, « Tonton » poursuit ses missions d’organisation et de gestion des hommes au sein du réduit. Parmi les actions menées par le réduit, nous pouvons mentionner la libération de personnalités internées au Mont-Dore, à l’Hôtel International.
À la mi-juin 1944, le réduit de Saint-Genès est dissous, faute de parachutages d’armes et de munitions. L’ordre de dispersion est donné par Willy Mabrut et les autres responsables du camp. Un chemin de randonnée nommée « Le chemin de maquisards » a été mis en place sur le secteur du réduit de Saint-Genès-Champespe et propose aux randonneurs des explications et récits sur la vie au réduit et les différents événements qui ont marqué ce territoire de l’Artense durant la Seconde Guerre mondiale. Après la dissolution du réduit, Willy Mabrut prend la tête d’un nouveau groupe dans le secteur de Bourg-Lastic : il s’agit de la zone 3 comprenant les villes de la Tour d’Auvergne, Tauves, Le Mont-Dore et La Bourboule²¹. Ce groupe dirigé par « Tonton » mène des actions de guérilla à l’encontre des troupes allemandes.
Portrait de Louis Beaulaton et Maurie Piedpremier
Parmi ces actions de guérilla menées par les résistants durant l’été 1944 nous pouvons citer l’attaque de convois allemands le 7 juillet 1944 à Pont-Vieux près de Tauves et au Chavanon²². Ces embuscades tuent de nombreux Allemands et les camions sont récupérés par les résistants. Depuis le débarquement en Normandie, le 6 juin 1944, les maquisards multiplient les actes de guérilla pour perturber et déstabiliser l’occupant. Parallèlement, les troupes d’occupations sont plus vigilantes et accentuent la répression. Ainsi, les embuscades du 7 juillet 1944 sont réprimées. Du 9 au 15 juillet, des troupes allemandes investissent les communes de Bourg-Lastic et de Messeix²³. L’objectif est simple : prendre des otages et les exécuter en représailles. Une cinquantaine d’individus sont ainsi retenus contre leur volonté. L’ouvrage de messieurs Delquaire, Maynard et Trapenat reprend le témoignage donné par Willy Mabrut le 28 novembre 1944 sur ces événements²⁴. Celui-ci indique que 25 otages sont fusillés dont le maire et 2 instituteurs²⁵. Ces derniers sont Louis Beaulaton et Maurice Piedpremier²⁶.
Né le 10 décembre 1897 à Verneugheol (Puy-de-Dôme), Louis Beaulaton combat durant la Grande Guerre de 1916 à 1918. Après la guerre, il revient s’installer dans le département du Puy-de-Dôme au Mont-Dore puis à Bourg-Lastic où il exerce la profession d’instituteur dans l’ancienne école élémentaire de la commune²⁷. Maurice Piedpremier est né le 6 décembre 1909 à Arlanc dans le Puy-de-Dôme. Durant l’entre-deux-guerres, il obtient son baccalauréat et effectue ses études à l’école normale d’instituteurs de la faculté de Clermont-Ferrand de 1926 à 1929 avant de devenir instituteur à Bourg-Lastic²⁸. Affecté à la 13e section d’infirmiers en septembre 1939, il est démobilisé après l’armistice de juin 1940 et revient à Bourg-Lastic en août pour reprendre son poste d’instituteur dans la commune.
Louis Beaulaton et Maurice Piedpremier sont tous deux des opposants au régime de Vichy et à l’occupation allemande. Les deux se fréquentent quotidiennement dans l’école élémentaire de Bourg-Lastic et partagent leurs envie de résister²⁹. En 1942, Maurice Piedpremier est en relation avec le docteur Willy Mabrut avec lequel il contribue à la création d’un groupe de résistants sédentaire qu’ils sont chargés d’équiper et de coordonner. Louis Beaulaton est aussi en contact avec le « Tonton », car il est, en janvier 1943, en charge d’une section d’une trentaine de sédentaires appartenant à la compagnie coordonnée par Mabrut.
Le 9 juillet 1944 aux alentours de 20h, la Brigade Jesser³⁰, composée d’éléments disparates de la Wehrmacht, de SS et de divers services de police ; encercle le village. À ce même moment, la fête patronale à lieux. La Brigade exige de Pierre Chassagny, maire de la commune, le rassemblement de la population masculine sur la place du village³¹. Entre les 9 et 13 juillet 1944, des interrogatoires ont lieu dans les communes de Bourg-Lastic et de Messeix pour identifier des maquisards impliqués dans les attaques du 7 juillet. À l’issue de ces enquêtes, le 15 juillet 1944, les Allemands décident de fusiller 23 otages au camp militaire de Bourg-Lastic, dont Louis Beaulaton et Maurice Piedpremier³². Les deux hommes sont déclarés morts pour la France et reçoivent la médaille de la Résistance à titre posthume³³. Maurice Piedpremier est également élevé au rang de chevalier de la Légion d’honneur³⁴. Enfin, des plaques commémoratives en l’honneur de ces instituteurs résistants ont été posées dans des classes du collège Willy Mabrut de Bourg-Lastic.
Huitième étape : Monuments aux morts de Bourg Lastic
Ce monument aux morts, construit en pierre de Volvic, est situé derrière l’église Romane Saint-Fargheon. La statue qu’on retrouve sur le monument représente une femme ailée, un ange, avec un glaive de combattant à la ceinture et un casque militaire.
Le monument mentionne la liste des fusillés et morts en déportation durant la Seconde Guerre mondiale, et on y on retrouve notamment les instituteurs Louis Beaulaton et Maurice Piedpremier, ainsi que le maire de Bourg-Lastic Pierre Chassagny.



Neuvième étape : L’ancienne Place du Village de Bourg-Lastic
Le 9 juillet 1944, les Allemands encerclent le village de Bourg-Lastic. Azdendorphe Chalus est arrêté par les Allemands à proximité des gorges de Chavanon. Il essaie de fuir, mais les troupes allemandes le rattrapent et l’emmènent sur la place du village, où il est abattu devant la foule pour servir d’exemple aux autres maquisards. Il a été reconnu par la suite comme mort pour la France³⁵.
Dixième étape : Mairie de Bourg-Lastic
Sur la façade de la mairie, on peut trouver une plaque commémorative en l’honneur de Pierre Henri Chassagny et des otages retenus dans la mairie entre les 10 et 14 juillet 1944. Né en 1870 à Tauvert, petit hameau de la commune de Bourg-Lastic, Pierre Chassagny devient le maire radical socialiste de la commune en 1935.



En 1944, il est âgé de 73 ans. Lorsque les Allemands encerclent Bourg Lastic, il sera chargé de rassembler les hommes sur la place du village en vue de les interroger sur l’embuscade ayant conduit à la mort d’une vingtaine de soldats allemands dans les gorges de Chavanon, quelques jours plus tôt. 40 otages sont enfermés dans la salle du conseil municipal de la mairie.
Pierre Chassagny est interrogé le 10 juillet 1944. Il est accusé de complicité avec la résistance, pour avoir participé à une cérémonie patriotique des F.F.I. Le 15 juillet, le colonel allemand Martin Hector vient le chercher pour l’amener au camp militaire de Bourg-Lastic avec les 22 autres otages. Il y est fusillé³⁶.
« Dans une attestation datée du 25 novembre 1951, Robert Gayton, ancien Résistant de la 2e compagnie de la zone 3, interrogé à Bourg-Lastic à partir du 11 juillet et déportés “politique” à Dachau, certifie que Pierre Chassagny a “aidé les maquisards de la zone III des FFI d’Auvergne en leur fournissant des fausses cartes d’identité, en leur donnant des cartes d’alimentation, en les abritant sur le territoire de la commune”. Pierre Chassagny aurait, toujours d’après Robert Gayton, été à l’initiative de la manifestation patriotique du 8 juillet à Bourg-Lastic et aurait lui-même monté les couleurs lors du dépôt de gerbe³⁷. »
Pierre Chassagny a été déclaré « mort pour la France ».
Onzième étape : Camp militaire de Bourg-Lastic
En 1939, le camp de Bourg-Lastic est utilisé comme camp de prisonniers. Sous le régime de Vichy, le camp devient un camp d’internement où étaient détenus des étrangers et de nombreuses familles juives.
En novembre 1942, l’occupation de l’intégralité du territoire français par l’armée allemande entraîne un durcissement de la répression. Le camp accueille toujours des familles juives françaises en attente d’être déportés vers Drancy. Mais on retrouve également des résistants, ou des personnes en lien avec les réseaux de résistance. C’est notamment dans ce camp que sont fusillés les 23 résistants de Bourg Lastic, en représailles pour l’attaque ayant causé la mort à une trentaine de soldats allemands le 7 juillet 1944³⁸.
Liste des victimes fusillées le 15 juillet 1944 :
CHALUS Azdendorphe exécuté sommairement le 9 juillet.
BASTE Jacques, BEAULATON Louis, BRUT René, CHASSAGNY Pierre, COUTURIER Charles, DORION René, DULAC Henri, DURANTON Georges, FAURE Antonin, FOURNEAUX Roger, GIRAUD Lucien, MACKOWIAK Étienne, MAGNOL Jean Baptiste, MARCHE François, MARCHE Michel, MARCHE Pierre, MICHARD René, MONFIL Augustin, NIVET Émile, PIEDPREMIER Maurice, RIOCOURT Jean Marie, VIDAL José, X.
Douzième étape et dernière étape : Mur des fusillés
C’est à cet endroit qu’ont été fusillés les résistants de Bourg-Lastic en juillet 1944.
Sources :
1. Destination Combrailles, [en ligne]
2. Petit-patrimoine, [en ligne]
3. Marie de Briffons, [en ligne]
4. Ibid.
5. Ibid.
6. Destination Combrailles, [en ligne]
7. Auvergne Destination, [en ligne]
8. Ministère français de la Culture, [en ligne],
9. DELQUAIRE Pierre, MAYNARD Patrick, TRAPENAT Paul, Du réduit « oublié » de Saint-Genès au Maquis du Petit-Parry, Sansac-de-Marmiesse, EIVLYS Édition, 2018, p. 16.
10. Ibid.
11. Ibid.
12. Ibid.
13. Ibid.
14. Ibid.
15. Ibid.
16. Ibid.
17. Ibid.
18. Ibid.
19. WIEVIORKA Olivier, « Dossier Résistance, Le passage à l’action » L’Histoire: Été 1943 la résistance sera unie, n°388, juin 2013, p. 56-64.
20. Ibid.
21. Op cit, SERRE Michelle, La région de La Bourboule et du Mont-Dore pendant la seconde guerre mondiale.
22. Op cit, DELQUAIRE Pierre, MAYNARD Patrick, TRAPENAT Paul, Du réduit « oublié » de Saint-Genès au Maquis du Petit-Parry.
23. Ibid.
24. Ibid.
25. Ibid.
26. GONDEAU Jean-Paul, La Montagne, Les 13 et 15 juillet, les Allemands exécutent 48 personnes, à Orcines et Bourg-Lastic, Clermont-Ferrand, 21-08-2014, [en ligne]
27. Laurent Battut, Notice BEAULATON Louis, Le Maitron, [en ligne]
28. Ibid.
29. Ibid.
30. La Brigade Jesser était chargée d’anéantir les groupes de maquisards présents en Auvergne ou dans le Limousin, durant la période de juin à aout 1944.
31. Laurent Battut, Notice PIEDPREMIER Maurice, Le Maitron, [en ligne]
32. Maitron.fr [en ligne], consulté le 20/03/21,
33. Ibid.
34. Ibid.
35. Ibid.
36. Maitron, [en ligne]
37. Ibid.
38. Le camp de Bourg-Lastic, [en ligne]