Localisation : Châtel-Guyon
Mode de déplacement : randonnée – pédestre ou motorisé
Distance : 3km
Durée : 2h30
Difficulté : Moyenne
Dénivelé : modéré à important
Vérifier les conditions météorologiques en saison hivernale
Pas accessible aux personnes à mobilité réduite
Pourquoi ? Le circuit permet de découvrir la commune et ce qui fait d’elle une destination privilégiée pour les curistes. Au fil de ses déambulations, le touriste découvrirait les rues et les places de la cité thermale.
Où ? Le parcours commence à l’entrée de la ville et finit par un point de vue panoramique.
Intérêts ? Le circuit vous guide à travers la commune où vous pourrez admirer des monuments mémoriels : des stèles et des plaques commémoratives. De plus, vous aurez l’opportunité de découvrir les chantiers de la jeunesse de Châtel-Guyon et les événements ayant eu lieu dans les villages à proximité, comme l’incendie de la mairie de Saint-Hyppolite et des déportés de cette zone.
Carte
Présentation de la randonnée
Première étape : Le centre culturel La Mouniaude et l’Office de Tourisme
Le parking du centre culturel La Mouniaude propose un stationnement gratuit. Le bâtiment en face abrita la gare de Châtel-Guyon du début du XXème siècle, et cela jusqu’en 1972 avant de devenir un centre culturel. Aujourd’hui, la structure possède quatre salles pour des séminaires, des expositions, des soirées de gala, une cuisine, une bibliothèque, une grande cour et un théâtre de verdure.
L’avenue de l’Europe conduit à l’office de tourisme Terra Volcana de Châtel-Guyon. Derrière se trouve un parc ainsi que la piscine municipale. Puis poursuivre par l’Avenue des Etats-Unis pour rejoindre le coeur de ville avec le casino, le théâtre et les grands thermes.


Deuxième étape : Les grands thermes
Les grands thermes furent érigés entre 1903 et 1906 par l’architecte Benjamin Chaussemiche, pour accueillir jusqu’aux débuts des années 2000 les curistes venant à Châtel-Guyon pour soigner leurs troubles digestifs.
Inspirés de l’art roman, les grands thermes offrent un décor intérieur en faïences polychromes et en mosaïques créées par le mosaïste Hyppolyte Boulenger. Depuis 2004, ces thermes ne sont plus utilisés au profit des Thermes Henry. De plus, des réflexions sont établies autour du bâtiment afin de trouver une nouvelle vocation et d’ainsi remettre en activité cette structure emblématique.
Les grands thermes se trouvent à l’entrée du parc thermal de Châtel-Guyon qui propose aux touristes profiter des boutiques tant un espace verdoyant et calme.
Troisième étape : Land’art Ressurgir
Dans sa promenade au sein du parc thermal, le touriste peut admirer le Land’art « Ressurgir »52, une oeuvre d’art en pierre de Volvic sculptée par Thierry Courtadon. Cette oeuvre d’art rejoint les six autres sculptures de la communauté d’agglomération Riom, Limagne et Volcans, en tant qu’exposition permanente. Chacune des sculptures est nommée par un verbe, et se fond dans le paysage de la commune. Il existe d’ailleurs des circuits de randonnées afin de découvrir ces oeuvres. Ainsi, en découvrant celle de Châtel-Guyon, les visiteurs ont l’impression que ces blocs de lave s’inscrivent naturellement dans l’environnement et ressurgissent du sol.
Les allées ombragées du parc mènent au Mont Chalusset qui offre une vue panoramique sur l’Hôtel Continental et le parc Thermal. A cet endroit, un panneau d’information sur l’histoire de Châtel-Guyon est installé.
A la suite de la balade dans le parc thermal, un détour par la rue d’Angleterre permet de pour passer devant de belles villas construites à la Belle Epoque, puis devant l’hôtel Splendid, qui durant la Seconde Guerre Mondiale a été le quartier général des Chantiers de la Jeunesse n°42 « La Marne ».
Quatrième étape : Eglise Sainte Anne
La rue Lacroix et la rue Maupassant nous conduisent à l’église Sainte Anne dont la construction date de 1845, réalisée avec les pierres du château en ruines. A l’intérieur, la composition est typique du XIXème siècle, inspiré du roman : une nef à trois vaisseaux, une voute en berceau plein-cintre et un choeur en cul-de four. Les vitraux présents sont créés et exposés en 1958 par un artiste Suisse, Yoki. Ils sont réalisés en dalle de cristal de baccarat, dont sa particularité est d’être affiché sombre à l’extérieur, mais possède des couleurs vives à l’intérieur.
Le point remarquable qui fait le charme de l’église Sainte Anne sont les fresques d’inspirations byzantines, peintes sur 800 mètres carré de murs. Elles ont été réalisées en 1956 par le peintre estonien Nicolas Grechny en soixante jours. Le bas-côté droit représente la Création, à partir du choeur et jusqu’à l’entrée. Le bas-côté gauche illustre, quant à lui, l’Apocalypse. Sur les pans de l’entrée sont représentées Saint Michel et Saint Auguste ainsi que des inscriptions en hommage aux soldats de Châtel-Guyon morts pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Sur cette même colline dite du calvaire, se trouve au sommet une table d’orientation, qui s’ouvre sur les éléments du paysage comme la vallée des sources, le mont Chalusset. La colline du Calvaire marque également l’emplacement de l’ancien château fort du comte d’Auvergne, Guy II (mort en 1224), qui a donné son nom à la commune (Châtel-Guyon signifie par déformation château de Guy II).
Cinquième étape : La Pierre de l’amitié
La place de la Musique nationale des Chantiers de Jeunesse se situe juste derrière l’édifice (par la rue des Remparts). C’est au milieu du parking que se trouve la Pierre de l’amitié, une stèle en l’honneur de la Musique Nationale des Chantiers de Jeunesse qui étaient à Châtel-Guyon de mars 1941 à septembre 1944. Cette pierre est érigée en 1969, commandée par Pierre Dastros, président fondateur de l’amicale des anciens.
Les Chantiers de la Jeunesse furent instaurés suite à la suppression du service militaire obligatoire. Le commissariat général rappelons-le, était installé à de l’Hôtel Splendid. Les musiciens de la musique nationale des Chantiers de la Jeunesse se retrouvaient sur la place qui porte aujourd’hui leur nom et le « musée des Chantiers de Jeunesse » retrace leur histoire.
Sixième étape : Monument aux morts « Aux enfants de Châtel-Guyon »
Sur les hauteurs de la ville, dans un parc aménagé rue du 8 mai 1945 se trouve le monument aux morts « aux enfants de Châtel-Guyon ». C’est une oeuvre sculptée par Edmond Gaultry en 1923. On retrouve sur le piédestal les différentes plaques commémoratives de la Première et Seconde Guerre Mondiale, et de la guerre d’Indochine. Au-dessus se trouve une frise sculptée de lauriers, se rejoignant sur un des quatre côtés pour représenter les ornements militaires de la ville.
Les sculptures présentent le personnage de la Victoire ailée, tenant dans sa main droite une couronne de lauriers et soutenant le soldat, un poilu. Il est décrit comme s’abandonnant dans les bras de la Victoire.
Septième étape : Le Mont Chalusset
Pour terminer le circuit, le promeneur peut prendre sa voiture en direction de l’impasse du Chalusset et accéder au Mont du même nom, s’il n’ a pas pu y monter par les allées du parc.