Itinéraire de Pontgibaud

Localisation : Pontgibaud 
Mode de déplacement : randonnée – pédestre
Distance : 1km
Durée : 2h30
Difficulté : facile
Dénivelé : modéré
Vérifier les conditions météorologiques en saison hivernale

Pourquoi ? Commune parmi les plus fréquentées des Combrailles du Puy-de-Dôme, Pontgibaud est une ancienne cité minière dont l’attractivité touristique repose principalement sur ses richesses naturelles ainsi que sur son patrimoine historique. 

? Pontgibaud

Intérêts ? Découvrir la commune et tout les lieux de mémoire qu’elle abrite !

Carte

Présentation détaillée de la randonnée

Première étape : Plaque Georges DESSAUX 

Né à Orléans le 5 octobre 1922, le jeune Georges Dessaux rejoignit très tôt le maquis d’Auvergne accompagné de ses deux frères, Yves et Pierre, tous deux recherchés par la Gestapo à Orléans. Yves, qui commandait la 9e compagnie du Mont Mouchet, tomba lors des combats pour la libération de la Lozère. Son père, arrêté par la Gestapo, fut déporté en Allemagne et y décède peu après son retour. Le 27 Juillet 1944, une formation militaire allemande en provenance de la Creuse se dirige vers les régions de Pontaumur, de Pontgibaud et de Saint-Ours-Les-Roches, dans un but de répression et d’anéantissement de la zone où étaient réunis les chefs de résistance de la région et un grand nombre de maquisards.

Georges Dessaux, comme de nombreux autres maquisards, tomba ce jour-là sous les balles allemandes. Arrêté dans la commune de Saint-Ours-Les-Roches, ce dernier fut fusillé sous la halle du marché de Pontgibaud, où se trouve aujourd’hui une plaque commémorative en sa mémoire.

Plaque sur laquelle se trouve l’inscription suivante : « Ici le 27 Juillet 1944, DESSAUX Georges âgé de 22 ans fut fusillé par les nazis. Il mourut en criant ″Vive la France″ ». 

Deuxième étape : Tour aux Chausses 

A l’arrière de la Mairie de la commune, se trouve La Tour aux Chausses, un immeuble datant du XVe. Inscrit aux Monuments Historiques, ce bâtiment remarquable présente sur son extérieur une échauguette ainsi qu’une fenêtre à meneaux. 

Troisième étape : Stèle Lucien BLANCHET 

Né à Saint-Ours-Les-Roches le 30 Novembre 1909, alors vendeur de postes de radio dans l’entreprise d’Emile Coulandon, devint chef du groupe Combat sur le canton de Pontgibaud. En 1943, Emile Coulandon alias Gaspard, alors chef Action des MUR du département du Puy-de-Dôme, charge Lucien Blanchet dit Commandant Bernard d’organiser sous son commandement le premier corps franc d’Auvergne au hameau de Lespinasse près de Pulvérières.

Peu après, ce dernier pris le commandement du corps franc des Vampires, unité spéciale formée par Emile Coulandon dans un objectif d’élimination des collaborateurs. Le 27 juillet 1944, la « Brigade Jesser » ratisse la zone à la recherche de maquisards et surprend Lucien Blanchet dans une ruelle de Pontgibaud. Il parvint à cacher son portefeuille qui contenait des notes secrètes ainsi que son pistolet automatique dans un buisson, mais fut gravement blessé par une balle et exécuté près du cimetière de la commune par un officier allemand60. Les notes secrètes et le pistolet seront ensuite retrouvés par Marcel Merle alias Carpentier, son compagnon de lutte. Reconnu Mort pour la France, une stèle commémorative a été érigée en sa mémoire à quelques pas du cimetière du Pontgibaud.

Sur cette stèle peuvent être lues les inscriptions suivantes : « Ici, le 27 Juillet 1944, BLANCHET Lucien dit Bernard, commandant F.F.I., chef de Corps Francs, fut assassiné par les boches à l’âge de 35 ans. Tombé pour la liberté. »  

Né à Saint-Ours-Les-Roches le 30 Novembre 1909, alors vendeur de postes de radio dans l’entreprise d’Emile Coulandon, devint chef du groupe Combat sur le canton de Pontgibaud. En 1943, Emile Coulandon alias Gaspard, alors chef Action des MUR du département du Puy-de-Dôme, charge Lucien Blanchet dit Commandant Bernard d’organiser sous son commandement le premier corps franc d’Auvergne au hameau de Lespinasse près de Pulvérières.

Peu après, ce dernier pris le commandement du corps franc des Vampires, unité spéciale formée par Emile Coulandon dans un objectif d’élimination des collaborateurs. Le 27 juillet 1944, la « Brigade Jesser » ratisse la zone à la recherche de maquisards et surprend Lucien Blanchet dans une ruelle de Pontgibaud. Il parvint à cacher son portefeuille qui contenait des notes secrètes ainsi que son pistolet automatique dans un buisson, mais fut gravement blessé par une balle et exécuté près du cimetière de la commune par un officier allemand60. Les notes secrètes et le pistolet seront ensuite retrouvés par Marcel Merle alias Carpentier, son compagnon de lutte. Reconnu Mort pour la France, une stèle commémorative a été érigée en sa mémoire à quelques pas du cimetière du Pontgibaud.

Sur cette stèle peuvent être lues les inscriptions suivantes : « Ici, le 27 Juillet 1944, BLANCHET Lucien dit Bernard, commandant F.F.I., chef de Corps Francs, fut assassiné par les boches à l’âge de 35 ans. Tombé pour la liberté. »  

Près de cette stèle commémorative, se trouve le cimetière de la commune de Pontgibaud où reposent quelques personnalités locales et nationales bien connues. Parmi celles-ci Henri Vidal, acteur français ; les frères Aimé et Emile Coulaudon, respectivement homme politique français et chef de la Résistance Française en Auvergne ; Gabriel Montpied, homme politique français et maire de Clermont-Ferrand entre 1944 et 1973 ; et Anna Garcin-Mayade, peintre élève de Renoir et résistante française déportée à Ravensbrück en 1944. Depuis le cimetière, une vue imprenable sur la grande cheminée des ex-mines s’offre aux visiteurs. 

Quatrième étape : Château Dauphin 

Forteresse médiévale datant des XIIe et XVe siècles, le château Dauphin est aujourd’hui encore la demeure des descendants des comtes de Pontgibaud. L’ensemble, classé aux Monuments Historiques, comprend un double donjon, six tours, une chapelle, ainsi qu’un potager en creux classé jardin remarquable. En plus d’une belle cour intérieure couverte datant du XIXe siècle, du mobilier des XVII et XVIIIe et de divers objets historiques, le château abrite également le musée des mines d’argent du canton de Pontgibaud. 

Le château est ouvert aux groupes tout au long de l’année sur rendez-vous. Il est également ouvert à tous les publics les dimanches et jours fériés de Pâques à fin Juin et de Septembre à Novembre, ainsi que tous les jours sauf le lundi, en juillet et août. 

Cinquième étape : Porte de la ville 

A proximité immédiate du Château Dauphin et lui faisant face, la dernière des trois portes fortifiées de Pontgibaud se dresse fièrement. Cette dernière, impressionnante, date du XVe siècle et a été classé au titre des Monuments Historiques en 1886. 

Sixième étape : Eglise Saint-Benoît 

A l’origine chapelle seigneuriale, la construction de l’Eglise Saint-Benoît de Pontgibaud remonte au XIe siècle. Lorsqu’un important tremblement de terre frappa Pontgibaud durant cinq heures le 3 Mars 1489, la voûte de l’église s’effondra. Ce même tremblement de terre toucha d’autre monument de la région, à l’image de l’une des tours d’enceinte de la ville de Clermont. 

L’église fut rapidement restaurée dans le style ogival de l’époque, grâce au Maréchal de La Fayette, seigneur de Pontgibaud. Ses armoiries sont d’ailleurs observables aujourd’hui au niveau de la troisième clef de voûte de la nef. L’église Saint-Benoît fut à nouveau restaurée et agrandie en 1860, suivant les plans d’Agis LEDRU, architecte clermontois.

Les murs de l’église renferment, entre autres, du mobilier provenant en grande partie de la Chartreuse de Port-Sainte-Marie de Clermont-Ferrand, plusieurs peintures datant des XVIIème et XVIIIème siècles, une sculpture en bois doré représentant Saint-Benoît, ainsi que plusieurs vitraux. A l’intérieur se trouve également une plaque en la mémoire du Frère Marcel GENESTIER, sur laquelle il est possible de lire : « A la mémoire du Frère Marcel GENESTIER, qui a été reconnu juste parmi les Nations par l’Etat d’ISRAEL pour avoir sauvé cinq enfants juifs de 1943 à 1945 dont Claude NAKASH. » 

Option de la randonnée :

Randonnée dans la Cheire de Pontgibaud 

Depuis Pontgibaud, il est possible de parcourir les paysages de la Cheire de Pontgibaud, l’une des plus belles coulées de lave de la région. La Cheire regorge de richesses géologiques remarquables telles que les trous à glace, phénomène se manifestant chaque année de mai à juillet. Cette curiosité mentionnée pour la première fois par le voyageur allemand Abraham Golnitz en 1631, attire de nombreux visiteurs. Bien que pas toujours accessibles en raison des pierres, de la mousse et de la végétation qui les entourent, on dénombre une dizaine de trous à glace dans la Cheire.

La Boucle balisée de 7.5 km au départ de la Place de la République de Pontgibaud à travers la Cheire, permettra non seulement de découvrir ces curiosités géologiques, mais aussi le camp des Chazaloux, une forteresse naturelle constituée d’environ 70 cases sur une surface de 200 mètres de long et 120 de large. Le lieu est supposé avoir été un camp Gaulois, en raison des nombreux objets retrouvés sur le site, parmi lesquels deux haches en bronze, plusieurs couteaux, un fragment de serpe, des fragments de poterie, ainsi que des ossements d’animaux domestiques.

Deux mille ans après l’établissement du premier amp, durant la Seconde Guerre Mondiale, de jeunes résistants y établirent un « camp de relais » avant d’être dirigés vers le Cantal.

Categories Itinéraires pays des Combrailles

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